Jikatabi, le vrai nom des chaussures japonaises
Au Japon ces chaussures sont très utilisées par les ouvriers et les agriculteurs. Elles existent en caoutchouc, en tissu, et avec de multiples systèmes de fermeture.
En France, elles sont le plus souvent en tissu. Ces chaussures peuvent être utilisées au quotidien à l'intérieur, comme à l'extérieur. Elles sont très appréciées des fans de la culture nippone.
Le serrage traditionnel des jikatabis s’effectue sur un côté grâce à des attaches en laitons que l'on enfile dans des crans créés par 3 ou 4 fils robustes. Ce système ne permet pas de régler le serrage au niveau du coup de pied. Il est cependant très résistant, rapide et facile à manipuler.
Les jikatabis sont constituées d'une semelle robuste, plus ou moins flexible. Selon les modèles, elles peuvent intégrer un amorti ou pas. Elles sont utilisables aussi bien en intérieur qu'en extérieur.
Un avantage de poids : le gros orteil séparé
Grâce à ce petit plus, les sensations sont différentes. On perçoit "l’existence" de cet orteil, il n'est plus mêlé à un tout.
Plus que les sensations, c'est sa place qui est importante. Avec ce type de chaussures, le gros orteil a une poche qui lui est réservée. Il n'est pas pressé ou tordu avec ou vers les autres orteils. Vous l'aurez compris, les jikatabis luttent contre les déformations du pied, notamment l'hallux valgus.
Des chaussures minimalistes avant l'heure ?
Globalement les jikatabis sont souvent des chaussures minimalistes, ou pas loin de l'être. Il existe de nombreux modèles de jikatabi, parmi ceux que j'ai essayés, la flexibilité a toujours été bonne, voire excellente.
Selon le modèle, elles intègrent plus ou moins d'amorti (et donc de drop). Le plus souvent l'indice minimaliste d'une paire de jikatabi se situe autours de 70, soit le début des chaussures minimalistes.