La pratique d’une activité sportive est très souvent liée à la volonté d’entretenir de bonnes conditions physiques, à tout âge. Elle peut aussi être liée au souhait de renforcement ou de développement musculaire, et associée à celui de conserver une certaine hygiène de vie. La course à pied comme le vélo sont deux exercices qui conjuguent assez largement tous ces items. Plus particulièrement, ces deux activités sportives favorisent la combustion des calories.
Alors course à pied vs vélo ? Quelle pratique privilégier ?
Quels sont les avantages de la course à pied ?
On a appris que la course à pied nous permettait de fondre beaucoup plus vite que le vélo puisqu’elle sollicite davantage de muscles. 85% des muscles du corps sont en action ! De la tête au pied, le mental pouvant jouer un rôle déterminant sur la durée. Bien évidemment, la course à pied fait appel aux muscles des jambes et aux fessiers. Ainsi que les abdominaux, les bras, les pectoraux et les dorsaux, parce qu’ils permettent de tenir en équilibre, là où le bas du corps génère des impulsions nous projetant vers l’avant. Essayez donc de courir avec les bras attachés le long du corps ou dans le dos !
Course à pied vs vélo : tonicité musculaire
Le vélo, quant à lui, va concentrer les efforts sur les jambes, plus particulièrement les mollets, les quadriceps, les ischio-jambiers et les fessiers. La force et la durée de la contraction musculaire seront en revanche bien plus élevées qu’à l’occasion d’un footing ou d’une marche nordique. Car la poussée sur les pédales provoque une résistance qui favorise davantage le développement des muscles des jambes. Alors que dans le cas d’une pratique régulière de la course à pied, pour tonifier les muscles des jambes et les fessiers, il est nécessaire d’avoir recours à une activité complémentaire comme la musculation. Les résultats seront alors plus visibles. Autrement dit, la course à pied utilise tous les muscles en même temps, mais n’agit que très peu sur l’augmentation de la masse musculaire ; tandis que les muscles et les os se trouveront renforcés par la régularité de l’entraînement et l’impact au sol.
N’oublions pas que le nombre de calories brûlées dépend avant tout de l’intensité et de la durée de l’effort. Comme la course à pied permet d’éliminer plus rapidement les graisses que le vélo, il faudra donc se mettre en selle plus longtemps et sur des terrains avec un certain dénivelé pour que la calculatrice affiche le même résultat final. Courir ou faire du vélo en montée permet de faire disparaître les graisses. Mais avantage à la course à pied sur ce point-là ! En revanche, dans notre comparatif sur la course à pied et la natation, nous avions vu que cette dernière stimulait à la fois le cardio et la masse musculaire.
Capacité respiratoire et coût de l’équipement
Autre enjeu de ce duel : l’impact de ces activités sportives sur la fréquence cardiaque et la capacité à reprendre son souffle. La consommation d’oxygène est supérieure lorsque nous courons. Mais il a été démontré avec des sportifs de haut niveau que la vitesse à laquelle la consommation maximale d’oxygène mesurée (VMA) était atteinte pouvait être identique dans les deux cas. On note toutefois que le travail de la pompe musculaire est plus important lors d’une course à pied puisqu’une plus grande partie des muscles est sollicitée. Les débits sanguin et cardiaque sont ainsi plus élevés. Mais qui dit sollicitation plus élevée, dit aussi plus grand risque de blessures… quand le vélo apparaît plus doux pour le corps.
Enfin, le coût est aussi à prendre en considération. La pratique du vélo requiert un investissement initial plus important, comprenant l’achat d’un vélo et son entretien, d’un casque, et éventuellement de tenues et de chaussures dédiées. Dans le cas de la course à pied, ce sont essentiellement vos chaussures qui représentent le premier poste de dépenses. Il convient d’apporter le plus grand soin au choix de celles-ci, qui doivent épouser vos pieds et les accompagner parfaitement dans leurs mouvements. À ce titre, les chaussures minimalistes sont appréciables, de surcroît pour leur confort et les sensations qu’elles procurent.