Course à pied vs natation : dans ce duel, vous vous demandez encore quelle activité choisir. Et si la meilleure réponse à apporter était de ne pas se décider pour pratiquer l’un ou l’autre, mais plutôt d’allier les deux. Car la natation comme la course à pied sont deux sports qui font appel à l’endurance, réputés pour aider à la perte de poids, dans des conditions malgré tout totalement différentes. L’un dans l’eau, l’autre sur terre. Et ces deux vérités qui tombent sous le sens ont pourtant leur importance, puisque les effets de la course à pied et de la natation ne se répercutent pas de la même manière sur votre corps.
La course à pied : des efforts réguliers
Commençons par la course à pied, dont les efforts se font plus rapidement sentir, s’ils sont réguliers. Elle fait appel à la majorité des muscles de votre corps – entre 80% et 90% -, dont les jambes et les fessiers qui sont sans surprise les plus sollicités puisqu’ils jouent le rôle de propulsion. C’est là que l’énergie est réclamée en premier lieu. Mais vos abdos, les dorsaux et vos épaules sont également stimulés pour maintenir l’équilibre du corps dans son ensemble. Jogging, marche nordique ou course fractionnée ? Marathon ou sprint ? Qui plus est, la course à pied à cela d’attirant qu’elle pourrait paraître moins ennuyeuse en raison de la variété des exercices possibles. Et qui réclament beaucoup d’énergie sur le moment ou dans la durée, qui requièrent donc de s’adapter à différents types d’efforts. Mais trop forcer, c’est aussi risquer de se blesser, notamment les tendons ou les articulations.
Natation : perte de poids et développement musculaire harmonieux
La natation a de nombreux points communs avec la course à pied. Ces deux sports qui sont concentrés sur le cardio sont énergivores. Autrement dit, ce sont des brûleurs de calories. Bien qu’il faille admettre que ses effets sont plus longs à obtenir, la natation a un vrai impact positif sur la respiration. La pression exercée par l’eau sur votre corps en mouvement demande beaucoup de forces dans les bras et plus généralement le haut du corps, et une synchronisation parfaite pour gagner en efficacité. La respiration doit toujours être coordonnée aux mouvements des bras et des jambes. Quand elle est moins bien contrôlée, cela peut engendrer une fatigue prématurée. Et là où la course à pied est associée à un risque de blessures aux muscles ou aux tendons ; la natation a des effets relaxants, améliore le sommeil et renforce le dos comme la ceinture abdominale. Tout comme la course, mais dans une moindre mesure, il est important de varier les exercices, les types de nages que sont le crawl, la brasse ou le papillon en particulier, pour améliorer votre technique, éviter la lassitude et vous muscler de manière plus harmonieuse.
Course à pied vs natation : le bilan
Si l’on récapitule, le duel entre natation et course à pied n’en est pas un. Ces deux sports sont en réalité complémentaires. Gagner en souffle en allant nager vous permettra d’augmenter vos performances en running, et donc servira au développement musculaire du bas du corps. Et pendant que vous gagnerez en assurance dans les épaules et le dos tout en éliminant les amas graisseux à l’origine de ce qu’on l’appelle communément l’effet « peau d’orange », vous soulagerez vos articulations. Dans un cas comme dans l’autre, optez pour la régularité !