Pour tout coureur, qu’il soit un débutant ou un sportif invétéré, se pose un jour la question : quand courir ? Ceux qui souhaitent avoir une pratique régulière privilégient les moments qu’ils ont de disponible dans la journée, soit tôt le matin avant de partir au travail, le midi sur la pause déjeuner ou bien le soir, après sa journée au bureau. Mais quand courir pour être au meilleur de sa forme ? Quel moment privilégier pour que ses capacités soient au maximum de leur potentiel ? On fait le point.
Courir le matin, pour un réveil oxygéné
Beaucoup diront que courir le matin est idéal pour commencer la journée du bon pied. Ils n’ont pas tort : la concentration et la productivité d’un coureur matinal seraient accrues. Et pour cause : cette activité physique booste la sécrétion d’endorphines, responsables du bien-être. Ainsi, on aborde plus sereinement une journée de travail après une petite course.
Courir le matin participe aussi à conférer une bonne hygiène de vie. Il suffit de courir sous le soleil matinal pour que le corps sécrète plus de mélatonine la nuit. De cette manière, le sommeil est plus réparateur. Au contraire, courir le soir n’est pas bénéfique pour ceux qui ont déjà du mal à s’endormir. Une pratique sportive intense avant de se coucher peut altérer la qualité du sommeil.
Lorsque l’on se demande quand courir, ceux qui souhaitent avant tout perdre du poids privilégieront à coup sûr le matin. En effet, la course matinale brûlerait plus de calories qu’à n’importe quel moment. Lorsque l’on court en journée, le corps puise de l’énergie dans ses réserves de glucose. Elles sont avant tout présentes dans les muscles et dans le foie. Mais après une bonne nuit de sommeil, ces réserves chutent et donc le corps est obligé de puiser dans les acides gras. C’est ensuite un cercle vertueux : plus l’entraînement est régulier, plus il puisera dans ses réserves et donc provoquera une perte de poids.
Attention toutefois à ne pas trop solliciter ses muscles durant un run matinal. Le corps se réveille doucement et il est donc nécessaire de bien s’échauffer et de débuter en douceur pour ne pas le choquer. Se blesser et suspendre un temps sa course serait dommage.
Le midi, quand courir rime avec pause bien-être
Profiter de sa pause déjeuner pour réaliser une demi-heure de course peut être idéal pour évacuer le stress accumulé pendant sa matinée de travail. La séance sera certainement courte mais elle peut aussi être très productive. Il ne faut, bien entendu, pas oublier de s’échauffer. Mais il est possible d’intensifier ses exercices en montant et descendant les escaliers, en réalisant des montées de genoux ou encore des talons-fesses. L’idée est de stimuler un maximum son cardio.
Pour être certain de performer lors de cette course très énergique, il est indispensable de prendre un petit déjeuner complet ainsi qu’une collation à 11 heures. Mieux vaut aussi se restaurer après l’exercice au risque de générer des soucis de digestion.
Le soir, pour se délasser
Certains préfèrent enfin courir le soir une fois que les toutes les taches de la journée ont été effectuées. Courir le soir permet ainsi d’évacuer le stress de la journée et les tensions accumulées lors des heures qui précèdent.
Il s’agit également d’un excellent prélude au coucher : la phase de sommeil qui suit sera particulièrement propice à la récupération et les efforts effectués peu de temps avant vont faciliter un sommeil rapide et pro0ond. Attention néanmoins veillez à conserver un délai d’au moins deux heures avant de vous mettre au lit. Sans ce délai votre corps ne se trouvera pas du tout dans les bonnes conditions et vous aurez au contraire beaucoup de mal à vous endormir.
Courir le soir permet enfin de profiter d’une atmosphère de sérénité que plusieurs affectionnent particulièrement pour cet exercice.
Finalement, quand courir est-il le plus profitable ? Simplement lorsque l’on en ressent le besoin. Il est important de conserver le plaisir de courir, mieux vaut donc choisir le créneau qui s’inscrit le plus aisément dans son emploi du temps.