L’indice minimaliste est une échelle déterminant le niveau de minimalisme des chaussures de running en fonction de différentes caractéristiques.
Pourquoi connaître l’indice minimaliste de vos chaussures ?
Nous avons tous des besoins différents en matière de chaussures, en particulier les coureurs avec leurs chaussures de course. En effet, de multiples motivations peuvent expliquer un changement de chaussures de running : vouloir améliorer ses performances, avoir un modèle plus adapté suite à une blessure, etc. Mais ce changement peut aller plus loin, c’est ici que l’indice minimaliste entre en jeu.
Cet indice a pour but de guider les coureurs dans leur choix de modèle de chaussures. Si vous avez pour objectif de vous orienter progressivement vers une paire de chaussures minimalistes, il est important pour vous de savoir d’où vous partez. Si l’indice minimaliste de votre précédente paire de chaussure est éloigné de celui de votre nouvelle paire souhaitée, il sera nécessaire d’opter pour une transition progressive. Ainsi, vous éviterez toute blessure provoquée par un traumatisme. De même lorsque l’on passe d’une paire de chaussures minimalistes à une moins minimaliste, il est primordial d’effectuer ce changement petit à petit.
Il est important de noter que cet indice minimaliste ne reflète que le niveau de minimalisme de la chaussure mesurée et pas sa qualité de fabrication ou d’utilisation.
Comment calculer l’indice minimaliste de ses chaussures ?
Pour déterminer l’indice minimaliste de vos chaussures, 5 critères sont à prendre en considération. Ces critères sont associés à des caractéristiques présentes dans n’importe quelle paire de chaussures. L’indice se calcule à partir de points répartis sur chacun de ces 5 critères. Plus l’indice minimaliste de vos chaussures est élevé, plus votre paire de chaussures est considérée comme minimaliste.
Le premier critère est le poids de votre chaussure, noté sur 5 points. Il vous suffit de peser une de vos chaussures. Plus la chaussure est légère, plus la note est élevée.
Le deuxième critère est l’épaisseur de la chaussure, notée sur 5 points. Mesurez l’épaisseur du talon de votre chaussure, c’est-à-dire la distance entre le pied et le sol. Plus cette épaisseur est mince, plus la note est élevée.
Le troisième critère est la flexibilité de votre chaussure. Celle-ci est évaluée en deux temps. Tout d’abord, la flexibilité longitudinale, notée sur 2,5 points, se mesure en pliant la chaussure dans son axe avant-arrière. Puis, la flexibilité torsionnelle s’évalue par la capacité à tordre la chaussure, elle aussi est notée sur 2,5 points. Plus la chaussure est flexible, plus la note est élevée.
Le quatrième critère est le drop (ou le dénivelé), noté sur 5 points. Il est déterminé en mesurant la différence entre l’épaisseur de la semelle au talon et celle à l’avant du pied. Plus cette différence est proche de 0, plus la note est élevée.
Pour finir, le cinquième critère concentre les technologies de stabilité, notées sur 5 points. Pour les identifier, ces technologies de stabilité sont les éléments présents sur la chaussure ayant pour objectif de contrer la pronation (le mouvement du pied vers l’intérieur). Comptez ces technologies de stabilité, moins il y en a et plus la note est élevée.
Voici un pdf vous avec tous les détails : calculer l’indice minimaliste.
Alors, quel est l’indice minimaliste de vos chaussures ?